Regard de rapace
- evelyneay
- 16 mars
- 1 min de lecture
Photographier la nature comme elle se présente, à l'occasion d'une marche ou une sortie, tel est mon credo.
Partant du principe que nous, c'est-à-dire les êtres humains, partageons la terre avec les autres êtres vivants, je préfère être en situation de vraiment rencontrer ces derniers, en demeurant respectueuse de leurs distances de sécurité ou de leurs "zones de confort".
Autrement dit : c'est le hasard qui fait beaucoup de choses.
Souvent, cela me permet de croiser le regard d'un rapace, d'un chat sylvestre, d'un chevreuil ou d'un renard ; parfois, j'ai le privilège de capturer photographiquement ce regard.
Souvent, j'ai le plaisir de photographier les animaux dans leur environnement immédiat ou plus large ; parfois, celui de faire un gros plan.
J'ai croisé le regard de cette buse juvénile par hasard.
Le nid est situé à 10 mètres en contrebas d'une piste carrossable située en bordure d'un bois.
Plus bas encore, à 50 mètres, un ruisseau.
J'empruntais cette piste le matin au retour d'un circuit effectué quasi quotidiennement au mois de juin.
Un jour, j'ai suivi le vol d'une grande libellule, ce qui a porté mon regard jusqu'à une masse sombre nichée au creux d'un arbre : le nid... et ce qu'il portait !
Il est construit dans un chêne, l'essence très majoritairement présente à cet endroit.
Ainsi je me trouvais quasiment à la hauteur du jeune rapace, la distance étant minime (10 m), le seul hic était le soleil de face.
Sans m'attarder je l'ai photographiée à quelques jours d'intervalle, et puis elle a quitté le nid, bien nourrie par ses 2 parents.
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